Qu’est ce que l’ostéopathie ?

Définition de l’ostéopathie
L’Ostéopathie est une méthode thérapeutique manuelle douce.
Les ostéopathes palpent le corps pour déceler les tensions ou les déséquilibres qui causent des douleurs ou des maladies, puis font des manipulations pour rétablir l’équilibre.
Principes de l’ostéopathie
L’ostéopathie considère le corps comme une structure fonctionnelle. Toutes les parties du corps sont liées. Il est donc impossible qu’il se passe quoi que ce soit dans une partie du corps sans que les autres parties ne soient influencées. Ainsi, les mauvaises postures, les accidents, le stress ou les pensées négatives ne perturbent pas un seul système (musculosquelettique, digestif, neurologique, vasculaire, hormonal, etc.), mais tout l’organisme. Pour soigner chaque problème, il faut donc rétablir l’harmonie dans le système musculosquelettique et dans chacun des autres systèmes.
En plus de l’unité corporelle, l’ostéopathie considère aussi l’individu comme un tout devant être évalué dans son ensemble. Son environnement, son mode de vie et son état psychique sont tout aussi importants que son état physique. L’ostéopathe doit découvrir de façon précise l’origine des tensions et des blocages qui restreignent la mobilité des différents tissus pour rétablir un équilibre général. Un corps ayant un bon équilibre, sans restrictions de mobilité, peut s’autoréguler. C’est-à-dire, qu’il possède ou peut générer les substances et les processus requis pour se soigner lui même.
Statut légal de l’ostéopathie
L’ostéopathie a été légalement reconnue en France par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades. Celle-ci reconnaît l’ostéopathie comme une pratique de soins autonomes en légitimant le titre professionnel d’ostéopathe. Jusqu’à cette date, seuls les médecins et les kinésithérapeutes pouvaient pratiquer des actes d’ostéopathie.
Deux décrets d’application, parus au journal officiel en mars 2007, délimitent les actes et les conditions d’exercice de l’ostéopathie et fixent les conditions de la formation des ostéopathes et les procédures d’agrément des établissements de formation.
« Les praticiens justifiant d’un titre d’ostéopathe sont autorisés à pratiquer des manipulations ayant pour seul but de prévenir ou de remédier à des troubles fonctionnels du corps humain, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse. »Le titre d’ostéopathe peut être exclusivement utilisé par: – Des professionnels de santé (médecins, masseurs-kinésithérapeutes, sages-femmes, infirmiers) qui peuvent utiliser l’ostéopathie comme une pratique complémentaire à leur exercice professionnel habituel – Des ostéopathes exclusifs qui ne sont des non-professionnels de santé mais qui sont titulaires d’un diplôme d’ostéopathie et enregistrés auprès des autorités sanitaires.
L’ARS (Agence Régionale de Santé) de chaque département dispose de la liste des praticiens autorisés à pratiquer l’ostéopathie. Cette liste est à la disposition du public.
Un peu d’histoire!
Les origines de l’ostéopathie remonte à plus d’un siècle.
Son fondateur est l’américain Andrew Taylor Still (1828-1917).
Médecin pendant la guerre de Sécession, il acquit une connaissance particulièrement poussée de l’anatomie humaine. Mais les décès de 4 membres de sa famille atteints d’une méningite en 1864, l’ont mis face à l’impuissance de la médecine traditionnelle.
En 1874, il établit les principes de l’ostéopathie basée sur une parfaite connaissance de l’anatomie et de la physiologie du corps humain. Il s’installa à Kirksville dans le Missouri, abandonna la médecine allopathique pour se consacrer à sa démarche ostéopathique de «chercher la cause, retirer l’obstruction et laisser le remède de la nature, le sang artériel être le docteur.»
Face à ses nombreux succès médicaux,il fonde en 1892, la 1re école d’ostéopathie à Kirksville (l’American School of Osteopathy). Kirskville est et restera le « Berceau de l’Ostéopathie ».